Face aux différentes contraintes subies par l'écosystème géologique et naturel, l'Homme se doit d'étudier les sols, et ce, depuis la naissance de la terre. L'étude des sols est devenue le centre d'intérêt de tous, notamment pour des projets urbains. Pour ce faire, on peut recourir à différentes techniques de forage telles que l'essai au scissomètre, l'essai pressiométrique, etc.
Les sondages pressiométriques, une technique indispensable pour les forages d'exploitation
Dans le cadre d'une mission géothermie, les sondages pressiométriques mis en place dans les années 50, sont devenus l'une des méthodes la plus utilisée en matière de forage. Influencée par le célèbre ingénieur Ménard, sa popularité s'est répandue dans tout l'hexagone. Cela peut être le forage d'eau ou le forage minier. L'enjeu du sondage pressiométrique consiste à exploiter le sol ou va être réalisé le forage à partir d'une sonde cylindrique dilatable. On parle aussi d'appareil pressiométrique. En effet, cette méthode sert entre autres à définir la spécificité du sol en question et à dimensionner les fondations de ce dernier. Par définition, les sondages pressiométriques consistent à faire un trou creux dans le sol en vue d'une sonde dilatable. Cette action permet ainsi de déformer la surface par la pression d'eau et sous l'effet des radiaux. Les sondes pressiométriques sont connues comme étant la technique la plus courante dans l'étude des sols. Le but des essais pressiométriques est d'étudier le comportement de la surface et de définir les caractéristiques du sous-sol. Pour plus d'informations, cliquez ici.
Des sondages pressiométriques : comment se déroulent-ils ?
Pour que le sondage pressiométrique puisse se dérouler à bon escient, il faut d'abord définir l'état et la nature du sous-sol. Par ailleurs, il est indispensable de mesurer le diamètre de la cellule centrale par une sonde. Il s'agit du diamètre extérieur qui est d1<1.15ds. Le procédé du sondage pressiométrique consiste à effectuer une pression sur la paroi du forage d'exploitation. Cette pression va augmenter constamment par palier selon le niveau de pression exercée. Pour ce faire, on utilisera un indicateur de pression. La durée de la pression peut aller jusqu'à 60 sec au maximum. Toutefois, le pas de pression ne doit pas dépasser les 10 secondes. Si la distance est moins de 0.75 m, on ne peut pas procéder à deux sondages pressiométriques de manière successive. Pour l'essai pressiométrique, il faut opter pour les sondes AX et les sondes BX. Ces deux sondes disposent de 3 cellules couvertes par un cylindre en métal. On se sert également d'un CPV servant à introduire l'eau dans le trou foré et actionner la pression. Ce matériel contrôle la pression d'un tube gradué et contient un gaz à air comprimé. C'est ce qu'on appelle les forages d'eau.
Faire des sondages pressiométriques : que faut-il retenir ?
La pressiométrique est très utilisée par les ingénieurs de structures pour des sondages géologiques. Dans le souci de la préservation de sols, toutes missions géotechniques et pressiométriques doivent répondre aux normes en vigueur. Il s'agit particulièrement de la norme NF P 94-500 ainsi que la norme NF P 94-110-1 pour le forage d'exploitation. Pour pouvoir procéder à des sondages pressiométriques, le géotechnicien ou l'ingénieur doit avoir une connaissance approfondie sur les risques géotechniques. Dans l'étude de sols, des points essentiels pour le forage sont à examiner comme les caractéristiques du sol et ses environs, les conditions d'exploitation ainsi que les conditions hydrogéologiques de l'environnement. Par ailleurs, il faut aussi déterminer s'il y a présence de nappe ou de carrière sur le terrain. Tout cela permet ainsi de savoir si on peut procéder à des constructions sur le terrain. En outre, le sondage pressiométrique permet aussi de savoir quelle fondation d'ouvrages à faire.